Sortie au LP2i à l’occasion de la Fête de la science

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Sortie du vendredi 04 octobre 2024 pour la fête de la science au LP2i Bordeaux sur le plateau de Gradignan

 

Le Laboratoire de Physique des deux infinis Bordeaux (Université de Bordeaux et CNRS) a ouvert ses portes aux lycéens de 1TSL et de 1G 09 du lycée le vendredi 04 octobre 2024 afin de faire découvrir ses activités scientifiques et techniques.

Le temps d’une après-midi rythmée, le laboratoire a proposé des animations scientifiques ludiques autour du thème de l’infiniment petit à l’infiniment grand et des visites de ses installations de hautes technologies. Ce fût l’occasion pour les lycéens de rencontrer des chercheurs, ingénieurs, techniciens du laboratoire et de visiter les plateformes sur lesquelles ils travaillent notamment l’accélérateur de particules.

Les élèves ont pu participer, de manière interactive, aux ateliers présentés ci-dessous :

  • Visite de la plateforme AIFIRA :

AIFIRA (Applications Interdisciplinaires de Faisceaux d’Ions en Région Aquitaine) est une plateforme d’analyse et d’irradiation par faisceaux d’ions légers dans le domaine du MeV. Elle se compose d’un accélérateur de particules associé à 5 lignes de faisceau. Les techniques mises en œuvre permettent de couvrir une large gamme de thématiques à la frontière entre plusieurs disciplines (physique, chimie et biologie).

  • Visite de la plateforme PRISNA :

 PRISNA (Plateforme Régionale Interdisciplinaire de Spectroscopie Nucléaire en Aquitaine) est une plateforme née d’une collaboration interdisciplinaire entre des laboratoires de recherche bordelais travaillant sur les mesures de spectrométrie gamma bas bruit de fond ( capteur au germanium dans su plomb archéologique ) dans différentes disciplines : physique du neutrino, océanographie, archéométrie, datation et recherche de fraudes, environnement. La plateforme PRISNA héberge plusieurs spectromètres gammas Germanium et une plateforme spécifique de mesure Radon.

  • La chambre à brouillard :

L’activité propose de « visualiser » la radioactivité ambiante avec une observation directe du passage des particules ionisantes présentes dans l’environnement terrestre. Cette observation est faite grâce à la formation de gouttes de tailles visibles sur la trajectoire des particules qui traversent la partie active du détecteur. Cette observation peut être complétée par une observation de particules ionisantes introduites directement dans le détecteur.

Cela a permis de discuter avec un chercheur qui travaille son sujet de thèse sur la désintégration double béta en liaison avec les neutrinos.

  • Accélérateur linéaire :

Le LINAC a pour but d’illustrer le principe de l’accélération électrostatique de particules chargées dans un accélérateur linéaire. Des balles de ping-pong, dont la surface a été rendue conductrice par une peinture au graphite, représenteront les particules chargées. Le dispositif d’accélération est principalement constitué d’une source de haute tension ainsi que d’une succession d’anneaux conducteurs collés sur le tube, les polarités des anneaux pairs et impairs étant de signe opposé. Un dispositif de commutation de la haute tension permet d’inverser la polarité de chacune des chaînes d’anneaux, permettant à la balle d’être repoussée dans le tube par l’anneau derrière elle et attirée par celui devant.

  • Des éclairs à portée de mains :

Le générateur Van de Graaf est une machine électrostatique permettant d’atteindre des tensions élevées pour, par exemple, accélérer des particules chargées électriquement. En utilisant un tel dispositif, nous générons des champs électriques importants au voisinage de conducteurs métalliques de manière à ce que l’air devienne conducteur d’électricité, d’où la formation d’éclairs. Dans cet atelier, nous expliquerons aux élèves le principe de la cage de Faraday et pourquoi un élève isolé du sol en contact avec la machine voit ses cheveux se dresser sur sa tête.

Des élèves s’y sont essayées sans dommages…

  • Lévitation magnétique :

Les champs magnétiques intenses engendrent des forces capables de s’opposer à la gravitation sur Terre. Cela peut être particulièrement utile dans les transports terrestres où les frottements mécaniques limitent les vitesses atteintes. Nous montrerons que la supraconductivité permet d’atteindre des intensités magnétiques telles qu’une petite voiture peut se déplacer en lévitation.

  • Discussion avec des chercheurs :

Dans cet atelier, des groupes de deux ou trois élèves pourront rencontrer un jeune chercheur (sous la forme de speed dating) qui se chargera de leur faire découvrir un thème de recherche actuel. Ce sera l’occasion pour ces élèves de poser des questions et pour le chercheur de faire partager sa passion en utilisant un langage adapté au niveau des élèves rencontrés.